Cheveux de l’espoir, je veux de l’espoir !
Extérieur jour ; rue piétonne commerçante pavée, centre-ville ancien ; plan d’ensemble en plongée. Grand soleil. Bruits de pas, du vent…
Contre une façade, la caméra balaie lentement le champ : un groupe d’ados avance dans la rue, sacs de cours sur l’épaule, certains ont une capuche ; plan américain. Bruits de la ville en fond sonore.
Rotation de 45° pour suivre le groupe en mouvement, toujours en plan américain. Une vitrine apparaît dans le champ. Le reflet empêche de voir la nature de la boutique. L’un d’eux interpelle le groupe en montrant l’intérieur. Les jeunes s’arrêtent ; caméra fixe en plan américain. Les corps cachent toujours l’intérieur. Ils entrent et la caméra découvre des perruques classiques en vitrine.
La caméra reste à l’extérieur et filme à travers la vitrine, plan d’ensemble sur l’intérieur du magasin mais ambiance sonore de la rue. Les ados ouvrent leurs blousons et enlèvent leurs capuches.
Plan rapproché toujours par l’extérieur : l’un des ados laisse tomber son écharpe sur un carton étiqueté « Carnaval ».
A l’intérieur du magasin (ambiance sonore de la rue), gros plan sur le miroir (mur droit du magasin) : une fille retire sa capuche et également sa perruque. Reflets des néons sur son crâne chauve avec jeux des différents miroirs du magasin (mise en abyme).
Retour en caméra extérieure ; essayage de perruques (prises sur les mannequins) par tous les ados sur le crâne de la fille puis sur leurs têtes à eux. Rires. Tous les styles de perruques défilent : blond, brun, roux, court, frisé, long, bouclé…
Léger travelling ; apparaissent des perruques rouges, bleues, roses, rastas, en crête… Tout le monde rit, même le perruquier.
Fondu enchaîné sur fond noir : « Le court des cheveux peut changer mais pas le cours de la vie »
Classe de 3eB, collège de la Trézence, Loulay.